Histoire de la comptabilité

Des premières formes d’écriture à la normalisation internationale des procédures comptables, en passant par l’apparition de la comptabilité en partie double, l’histoire de la comptabilité générale est riche et complexe.

Des premières formes d’écriture à la normalisation internationale des procédures comptables, en passant par l’apparition de la comptabilité en partie double, l’histoire de la comptabilité générale est riche et complexe.

Cette succession de changements et d’améliorations reflète les progrès de l’homme dans les domaines de l’écriture, du commerce et des échanges intercommunautaires.

L’histoire de la comptabilité générale est généralement découpée en trois grandes périodes :

  • De l’apparition de l’homme civilisé aux travaux de Luca Pacioli (XVème et XVIème siècle)
  • De Luca Pacioli au milieu du XXème siècle
  • Histoire récente : des années 60 à aujourd’hui

Histoire de la comptabilité : les premières formes

Historique comptabilité

Les formes les plus anciennes et les plus rudimentaires de comptabilité apparurent avant le calcul et l’écriture. L’histoire de la comptabilité débute voici entre 4 000 et 6 000 ans. Les peuples du Proche-Orient se mirent à utiliser les pointes de roseau pour inscrire dans des pièces d’argile la nature et la quantité de biens. Le développement de la comptabilité et la naissance de l’écriture sont donc étroitement liés.

Les méthodes comptables se perfectionnent avec le temps. La comptabilité romaine introduit l’utilisation d’un journal, dans lequel les comptes sont écrits, et d’un grand livre, dans lequel sont centralisées les informations mensuelles. Néanmoins, les connaissances acquises à ce jour ne permettent pas d’attribuer l’origine de la comptabilité à partie double aux romains.

Dans l’Europe du Moyen-âge, l’Eglise s’accapare la tenue de la comptabilité et les pièces comptables font souvent partie des archives ecclésiastiques.

Le Moyen-Orient apportera de son coté plusieurs éléments précurseurs de la comptabilité à partie double, notamment les chiffres arabes, l’utilisation du zéro, la notation algébrique et le calcul décimal.

A partir du XIIIème et du XIVème siècle, l’influence de l’Eglise décline et celle du Monde Marchand (artisans et commerçant) augmente.

Apparition de la comptabilité à partie double

La communauté comptable mondiale reconnait aujourd’hui « Suma de arithmetica, geometria proportioni et proportionalita », du moine franciscain Luca Pacioli (1445-1517), comme l’ouvrage fondateur de la comptabilité moderne.

Ce livre de 615 pages se veut très pragmatique, à l’attention des étudiants, des marchands, des ingénieurs ou des artistes, et comprend un traité nommé « Particulares de computis et scripturis », long de 27 pages, qui introduit les principes de la comptabilité à partie double.

Pacioli y suggère l’utilisation de 3 livres :

Selon le mathématicien italien, le but de cette méthode est d’aider le commerçant à mieux suivre ses affaires grâce à des informations significatives.

La comptabilité à partie double repose sur l’idée que l’activité d’une entreprise peut être représentée par la tenue de différents comptes, dont chacun concerne un aspect de l’organisation de la société.  Pour tout mouvement financier ou de marchandises, un de ces comptes est crédité, un autre est débité.

Ce principe fondamental est encore utilisé de nos jours.

Harmonisation comptable internationale

A partir du XVIIIème siècle, les comptabilités des pays Anglo-saxons (misant sur la transparence et sur les marchés boursiers d’actions) et de l’Europe continentale (misant sur le secret des affaires et sur l’endettement), tendent à s’harmoniser de manière différente, chacune de leur coté.

Il faudra attendre 1973 pour assister à la création de l’International Accounting Standard Committee (IASC), qui sera réformé en 2001 pour devenir l’International Accounting Standard Board (IASB).

 

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